L’interview toute en rose de Cécile

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Pour clôturer ce mois d’Octobre Rose, nous avons décidé d’interviewer notre fidèle Cécile.
Une interview pleine de positivité, dans laquelle Cécile nous partage son vécu.

Salut Cécile, tu seras notre starlette du mois d’octobre, après les dieux du stade, les Pin’Up d’Ô35 !

Tout d’abord pour ceux et celles qui n’ont pas la chance de te connaître pourrais-tu te présenter, et as-tu deviné pourquoi, en dehors de ton charisme et ta joie de vivre, nous avons décidé de te donner la parole aujourd’hui ?

Hop hop hop starlette ou pin’up sûrement pas , mais comme disait Andy Warhol : «A l’avenir, chacun aura son 1/4 d’heure de célébrité …» !
Je suis Cécile, j’habite à Nantes, j’ai un âge respectable et j’ai cessé mon activité professionnelle.
J’adore les voyages, les animaux (un bémol pour les araignées), l’opéra, boire un café en terrasse avec les amies et aller à la piscine !

Ce ruban rose on le connaît tous, mais il est encore plus significatif pour toi, tu as vécu plusieurs périodes douloureuses liées au cancer du sein on le sait ici à notre plus grand regret. Sans devoir rentrer dans les détails, qu’est-ce que ça a changé concrètement dans ta vie et les à côté ?

Oui le ruban rose a une signification particulièrement forte pour moi comme pour toutes celles et tous ceux qui sont, ou ont été, touchés par le cancer du sein.
Personnellement ce fut mon cadeau de nouvel an 2018. Ça n’est jamais facile à entendre. Souvent tout s’enchaîne très vite, la chirurgie, les cures de chimio, les nombreuses séances de radiothérapie et ensuite les années de traitement par hormonothérapie avec son cortège d’effets secondaires.
Le corps est mis à rude épreuve. Le moral peut flancher. Le cancer au quotidien c’est une immense fatigue, des nausées, des douleurs liées aux traitements, un crâne chauve trop longtemps et le regard des autres à assumer. Tout ce que tu prévois de faire dans la semaine ou dans la journée n’est jamais sûr d’être accompli ou achevé. Il faut apprendre à l’accepter et à s’adapter. La tentation serait de se laisser aller : « je suis malade, je suis très fatiguée, donc je ne fais rien et je ne vois personne ». Grosse erreur !
A la moindre occasion, il faut bouger, marcher en extérieur dans un parc par exemple, aller à la piscine, rencontrer des gens, partager un thé avec des amis, remonter le moral des patientes qui vont moins bien.

Cette 1ère épreuve a développé chez moi un grand sens de la sororité et j’aime soutenir les femmes dans leur combat contre la maladie.

Quel rôle, a joué Ô35 et l’activité physique dans ta vie, ta rémission, ta bataille contre le cancer ?

Bien sûr on ne te met pas le ruban autour du cou ! Réponds aussi naturellement que possible… Tous les médecins s’accordent à le dire : l’activité physique, que ce soit sous forme de sport adapté si
nécessaire, ou dans un environnement sportif plus classique, est primordiale pour rester en bonne santé, et également dans la lutte contre la maladie.
Ça peut paraître paradoxal mais l’activité physique permet de dépasser la fatigue et de recouvrer des forces physiques et mentales !
Je trouve qu’à Ô35 les coachs et les clients sont globalement très bienveillants, souriants, taquins, et j’aime penser qu’il n’y a pas de jugement de valeur quant à la performance.

C’est agréable de se retrouver dans une bulle joyeuse et amicale qui contribue au retour à la vie « normale ». Je m’y sens bien, les douleurs sont moindres dans l’eau et je suis en bien meilleure forme lorsque j’essaie de me dépasser séance après séance.
Quand un 2ème cancer se présente pour le nouvel an 2021 (c’est quand même pas de chance n’est-ce pas !!!), je sais que ma planche de salut passe par Ô35. Avec la présence des copines, la complicité des coachs et la gentillesse de tous, je sais que tout ira bien.
J’adresse une amicale pensée à chacun de vous, vive le sport et vive Ô35.


PS : Non je vous assure, Batiste ne m’a pas soudoyée pour dire du bien de son établissement.


Merci Cécile pour ta positivité et ta bonne humeur, que tu nous transmet chaque fois que tu passes la porte d’Ô35.
A très vite Cécile !

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